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Le Monde de NEOMA

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Quand on s’engage dans des études supérieures, il est parfois difficile de rester motivé sur la durée. Plusieurs moteurs entrent en jeu, de façon isolée ou complémentaire. Autant les connaître pour les actionner. 

Nos 4 motivations personnelles 

1. La motivation externe : l’objectif est d’obtenir une gratification positive ou d’éviter une forme de sanction ou de désagrément. Vous pouvez, par exemple, choisir une voie d’études pour la qualité des débouchés professionnels, en limitant ainsi le risque d’occuper un emploi peu stimulant et mal rémunéré.

2. La motivation introjectée: vous ressentez une pression extérieure, ou vous vous l’imposez, pour suivre tel ou tel cursus et répondre ainsi à ce qu’on attend de vous. Vous choisissez donc sans chercher à savoir s’il lui correspond bien et sans réfléchir à son épanouissement futur.

3. La motivation intrinsèque : ce type de motivation correspond au plaisir d’apprendre, au goût pour les études et pour l’approfondissement des connaissances. Le but, dans ce cas, ne s’inscrit pas dans le long terme mais dans le présent: on est passionné par ce qu’on fait ici et maintenant. Les comportements intrinsèquement motivés apportent davantage de valeur ajoutée, de créativité et de réussite dans la réalisation des activités.

4. La motivation identifiée : dans ce cas, ce sont les valeurs de l’individu qui entrent en ligne de compte. Par exemple, l’étudiant optera pour une business school qui propose un programme d’entrepreneuriat, avec l’idée de s’engager ensuite dans l’économie sociale et solidaire. Un état d’esprit valorisant l’apprentissage avant la performance.

Ces quatre formes de motivation sont aussi légitimes les unes que les autres, il ne s’agit pas de les opposer mais les deux dernières –intrinsèque et identifiée– sont les plus solides et durables.   

4 conseils pour conserver sa motivation    

1. Adopter un état d’esprit qui valorise l’apprentissage en lui-même, et pas uniquement la recherche de performance. Le sentiment d’avoir progressé, même si l’objectif n’est pas atteint, est déjà propice au maintien de la motivation. Il poussera à fournir des efforts et à définir les stratégies d’apprentissage les plus efficientes.

2. Privilégier des objectifs à la fois clairs, réalistes et proches. Mieux vaut cibler les étapes intermédiaires, par exemple en visant telle note au prochain examen.

3. S’entourer. Les pairs et les professeurs sont importants pour maintenir sa motivation. Plus particulièrement, le fait d’avoir des amis au sein de la classe, qui partagent les mêmes objectifs de réussite académique, représente un élément clé. L’enseignant peut l’encourager en proposant des séances de travail collectif. L’entraide, des conseils, du partage d’expérience sont essentiels.

4. Accepter l’échec. L’important est de savoir comment se relever et rebondir. Il est très intéressant d’écouter des pairs qui expliquent avoir douté, envisagé d’abandonner, et rappellent qu’il faut poursuivre son effort – c’est la dimension prédictive de la motivation qui place l’individu en situation de réussite. Le soutien d’un enseignant ou les échanges avec les camarades permettent également de décortiquer les stratégies d’apprentissage et de vérifier leur pertinence. Last but not least, la qualité de l’ambiance, au sein de la classe, participe à booster la motivation et à maintenir l’envie d’apprendre.

 

Article paru dans le magazine NEOMAG n°14. Si vous cliquez sur le lien, vous pourrez lire tout le dossier sur la motivation.