Les étudiants du GBBA expérimentent le bénévolat
Publié le 28/05/2024
Les étudiants du GBBA expérimentent le bénévolat
Publié le 28/05/2024
Quel est le contexte ? Les étudiants de Global BBA de première année ont un cours appelé « Social Engagement Project ». Dans ce cadre, ils doivent choisir une association, et lui consacrer quelques heures. Certains tiennent une boutique solidaire, d’autres font des maraudes, collectent des denrées alimentaires, accompagnent des personnes âgées, partent en mer avec des sauveteurs…
Pourquoi c’est intéressant ? A partir de cette expérience, les étudiants de NEOMA doivent créer un site internet, rédiger un journal de bord, faire des interviews… « Cela permet de professionnaliser leur présentation », expliquent Nathalie Dioudonnat et Anne-Catherine Wright, les deux professeurs qui animent ce cours.
Qu’en disent les étudiants ?
Yanis : « J’ai passé quelques jours dans l’association Trois + Moi où j’ai donné de mon temps à des personnes atteintes de trisomie 21 et d’autisme. Ensemble, on a fait de la poterie, des jeux, de la boxe… Et ce que je voulais c’était de les voir avec un grand sourire. Aujourd’hui, je me dis que l’on perd souvent du temps sur nos téléphones et les réseaux sociaux, et qu’il vaut mieux le consacrer à ceux qui en ont besoin ».
Princia : « J’ai fait du bénévolat au Secours catholique où j’ai tenu la boutique solidaire. J’ai pu être vendeuse, accueillir et conseiller les clients. J’avais toujours eu envie de donner de mon temps, mais je n’en avais jamais eu l’occasion. Ce projet était donc le moment d’aider des personnes en difficulté, et d’être utile. Et le fait d’avoir eu cette expérience sur mon CV m’a aussi permis de décrocher mon stage.
Aymeric : « Les heures de bénévolat au Secours populaire m’ont apporté une ouverture d’esprit, une ouverture aux autres. J’ai participé aux collectes alimentaires, il fallait démarcher des gens, et parfois, il fallait essuyer des refus pas très polis. Ça forge ! »
Lise : « Chez la Friperie solidaire d’Emmaüs, j’ai appris l’entraide, l’écoute. J’étais là pour aider au tri des vêtements. Les conditions de travail étaient un peu difficiles, il faisait froid, j’étais avec des personnes en réinsertion. Mais je sais maintenant qu’il ne faut pas lâcher à la première difficulté, et j’ai gagné confiance en moi. »
Preuve que cette expérience les transforme : certains poursuivent parfois leur engagement dans l’association.