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Le Monde de NEOMA

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Professeur du Département Marketing et responsable du Pôle d’Excellence The World We Want de NEOMA, Paolo Antonetti est nommé Section Editor for Marketing Ethics du Journal of Business Ethics, revue classée par le Financial Times. Interview.

Que représente ce poste pour vous ?

Le Journal of Business Ethics est une publication de premier plan, qui figure parmi les 50 revues classées par le Financial Times. En tant que professeur intéressé par l’éthique du marketing, j’ai toujours aimé lire cette revue et j’y ai publié plusieurs de mes articles au fil des ans – y compris ma toute première publication !

Devenir éditeur de section pour le Marketing Éthique est pour moi un accomplissement, une reconnaissance de mon travail dans le domaine. C’est aussi un privilège et une opportunité de pouvoir contribuer à la communauté académique. Je suis heureux de pouvoir soutenir autant que possible les auteurs qui vont soumettre des articles à la section, car je sais très bien ce que l’on ressent lorsqu’on attend une décision de la rédaction.

Quels sont vos projets et ambitions pour ce mandat ?

Il y a beaucoup de possibilités pour améliorer et accroître la visibilité de la recherche axée sur l’éthique au sein du marketing. Une grande partie de la recherche et de la réflexion en marketing reste dominée par des préoccupations instrumentales et stratégiques. Mon ambition est de contribuer à l’autoréflexion dans notre discipline afin que nous puissions évaluer les implications éthiques de nos stratégies.

J’aimerais que davantage d’articles soient publiés sur l’éthique des thèmes ou stratégies dominants en marketing. Pour ne citer que quelques exemples, le marketing numérique, le marketing du luxe et le marketing des expériences et événements, offrent des opportunités significatives pour des contributions réfléchies autour de la pratique du marketing éthique. 

Comment ce nouveau rôle interagit-il avec votre rôle de professeur ?

J’enseigne également l’éthique du marketing et je pense vraiment que les étudiants bénéficient d’un enseignement fondé sur la recherche. Grâce à ce rôle, il me sera encore plus facile d’apporter les dernières perspectives de recherche en classe.

Le fait que des professeurs occupent des postes éditoriaux importants est toujours positif pour une institution. C’est un signe supplémentaire de la qualité de la recherche produite au sein de l’École et cela peut aussi être une source utile de connaissances et d’expérience pour les jeunes professeurs et les doctorants.