Le 20 mai 2022, des universitaires reconnus du monde entier se sont réunis sur le campus NEOMA de Paris, à l’occasion de sa première conférence sur la finance durable, organisée par le département Finance de l’Ecole et le sous-domaine « La finance au service du bien commun » du Pôle d’Excellence The World We Want.

Cette première édition a été un grand succès, avec trois sessions académiques mettant à l’honneur 10 articles sélectionnés sur 75 propositions, soulignés par l’intervention majeure du Pr Jean-Charles Rochet, sur la raison pour laquelle les sociétés distribuent des obligations vertes.

Des universitaires et des professionnels de Belgique, des Pays-Bas, d’Espagne, de Suisse, des États-Unis, du Royaume-Uni et de France se sont joints à nous en personne pour participer à ce forum de discussion passionnant, échanger avec des collègues, recevoir des retours sur leurs travaux et profiter d’un panel final de grande qualité, durant lequel Nathalie Aufauvre (Banque de France), Mariam Mhadhbi (Valuecometrics), Cédric Renaud (Mazars France) et Lionel Tangy-Malca (Homa Capital) ont partagé leur expertise et point de vue sur l’approche ESG et l’avenir de la finance.

Jung Hyun AHN, professeur au sein du département Finance de NEOMA et co-organisateur de la conférence

« Pour atteindre l’objectif de partager l’état actuel des connaissances en matière de compréhension de la finance durable, nous avons mené un processus de sélection très rigoureux. Après notre appel à écrits, nous avons reçu plus de 50 articles de différentes universités internationales. Nous en avons sélectionné dix, selon des critères de qualité, de pertinence et d’originalité. Nous avons organisé trois sessions abordant les recherches sur les habitudes d’emprunt des entreprises, l’investissement actif dans la finance verte et le risque climatique.

Jean-Charles Rochet est un spécialiste reconnu à l’international dans le secteur de l’économie financière.

Sa participation en tant qu’intervenant principal apporte visibilité et crédibilité à la conférence. Les travaux récents du Pr Rochet font partie des premières recherches théoriques sur la raison pour laquelle les sociétés se tournent vers des instruments écologiques en matière de financement.

Des professionnels renommés de différentes institutions

Notre panel final a réuni des professionnels renommés de différentes institutions qui ont donné des perspectives supplémentaires sur l’approche ESG : une décideuse/régulatrice (Banque de France), un professionnel d’une société de conseil, un gestionnaire d’actifs/investisseur spécialisé dans l’approche ESG, ainsi qu’une spécialiste de la notation ESG. Ce panel de discussion a été une excellente occasion pour un échange constructif sur les problématiques et défis relatifs à l’approche ESG. »

Sami ATTAOUI, responsable du département Finance de NEOMA

« Le dérèglement climatique a une influence majeure sur notre stabilité économique et financière. Ainsi, il est indispensable de promouvoir les possibilités de contribution de la finance pour modérer le risque climatique et concevoir des solutions d’investissement et de financement qui accompagnent les entreprises dans leur transition écologique. Cette première édition de la conférence Sustainable Finance fait donc écho au rôle actif de NEOMA dans ce secteur, grâce à des recherches et à un enseignement de pointe, ainsi qu’à l’interpellation d’autres parties prenantes comme les décideurs ou les entreprises. »

Sara AIN TOMMAR, coordinatrice du sous-domaine « La finance au service du bien commun » et co-organisatrice de la conférence

« La conférence a été l’une des meilleures occasions pour le sous-domaine de participer à un panel de discussion passionnant. Professionnels, chercheurs, décideurs, gestionnaires d’entreprises et de fonds et entrepreneurs se sont réunis pour partager leurs travaux et points de vue sur les défis relatifs à la mise en place et à l’évaluation des indicateurs ESG, ainsi que sur les solutions proposées. Les principales problématiques sont l’étendue et la définition de l’approche ESG, qui diffèrent selon les situations géographiques et industrielles et représentent donc un défi pour l’évaluation de l’impact réel des mesures ESG et pour l’avenir de la durabilité. C’est l’un des principaux aspects à aborder. »