3 bonnes raisons de développer des compétences hybrides
Publié le 24/06/2024
3 bonnes raisons de développer des compétences hybrides
Publié le 24/06/2024
Le monde du travail attend des managers une grande diversité de savoir-faire et de savoir-être. Mais pour vous, jeunes et étudiants pourquoi est-ce une bonne idée ? La réponse en 3 actes.
1/ Parler le langage des autres
Avec la mondialisation et surtout la digitalisation, les entreprises sont passées d’une logique verticale à une logique de projets. Dans ce cadre, des ingénieurs, développeurs, marketeurs ou encore commerciaux … sont en dialogue direct et continu. La valeur ajoutée d’un manager tient à sa capacité à organiser l’apport des différentes expertises. Il doit comprendre ce qu’un développeur peut ou ne peut pas faire, connaître l’état de l’art dans son domaine, les contraintes juridiques, l’impact écologique de son activité… Le tout au sein d’une autre hybridation, culturelle cette fois, avec des équipes souvent internationales.
L’hybridation est aussi rendue essentielle par la digitalisation. Dans des projets de plus en plus teintés de technologie, tout manager doit comprendre ce qu’est un algorithme, un langage de programmation, appréhender les enjeux liés aux données, les changements de réglementations liés au numérique. Il sera ce trait d’union entre toutes les expertises.
2/ Gagner en agilité
Dans un contexte de transformation des métiers, l’hybridation est déjà à l’œuvre : droit et intelligence artificielle, communication et réseaux sociaux, data et éthique, etc. De ces croisements naissent aussi les produits et services de demain. Ce n’est pas un hasard si le processus d’innovation la plus répandue est une forme d’hybridation des compétences, le design thinking. Un processus dans lequel la méthode propre aux designers est appliquée à différents domaines : logement (exemple déjà historique : Airbnb), transport (Blablacar), vente en ligne, etc.
3/ Donner du sens à sa carrière
Pourquoi choisir entre sport et management, art et droit, sciences et commercial, quand les entreprises elles-mêmes cherchent ce type de combinaisons ? Des compétences hybrides, c’est la fin d’un choix entre études et passion. L’enseignement supérieur autorise désormais les étudiants à construire leur parcours en fonction de leurs objectifs professionnels et employabilité. Bref, à l’individualiser.
Pour les étudiants du Programme Grande école, le cursus privilégié pour opérer le mélange de deux compétences est sans conteste le MSc (Master of science). Une formation courte, 12 mois, souvent dispensée en anglais et, qui plus est, reconnue sur le marché du travail international. Au cours de cette année, les étudiants peuvent ajouter à leur master en management une autre expertise, liée à une spécialité (ex : marketing digital) ou un secteur (ex : vin et gastronomie).